Le président du Conseil régional de Bretagne Loïg Chesnais-Girard a déclaré qu'il souhaitait "engager la Région comme partenaire financier d’un futur plan de reprise", du groupe volailler Doux, qui devrait être très prochainement placé en liquidation judiciaire, avant une éventuelle reprise.
Les soucis financiers du groupe volailler Doux, qui avaient marqué les années 2012-13, semblaient faire parti du passé, mais ce vendredi 23 mars, le CCE a annoncé que le groupe devrait être très prochainement placé en liquidation judiciaire. Une stratégie, qui en vue d'une reprise, permet d'effacer la dette du groupe volailler qui s'élève à 86 millions d'euros. L'entreprise de Châteaulin, dans le Finistère, étudie l'offre du leader ukrainien MHP. Mais d'autres repreneurs peuvent encore se présenter.
Le soutien de la Région
Le président de la Région, Loïg Chesnais-Girard, a lui déclaré qu'il souhaitais apporter son soutien au groupe volailler. "Dans cette période de craintes et de doute, je veux rappeler ma totale solidarité avec les salariés de l’entreprise, les éleveurs et l’ensemble de la filière." Il défend trois principes, le maintien de l'emploi industriel sur le territoire, mais aussi chez les fournisseurs et les éleveurs, que la Bretagne reste un acteur majeur de la volaille en France car nous avons des savoir-faire reconnus qui peuvent trouver leur place dans le marché actuel, que le projet de reprise soit crédibles économiquement et durables pour les salariés, les fournisseurs et les éleveurs.La Région pourrait entrer au capital
Ce lundi, Loïg Chesnais-Girard va demander aux élus de donner les pouvoirs à la Région pour qu'elle puisse s'engager comme partenaire financier d’un futur plan de reprise. Un soutien, qui pourrait même passer par une entrée au capital de la future entreprise ou par des dispositifs d’aides, subventions, ou avances remboursables.Cette aide pourrait s'élever à une dizaine de millions d'euros (dans une limite de contribution nette cumulée du conseil régional de 15 M€). La Région a la possibilité de s'impliquer de cette façon, depuis une délibération du mois d'octobre dernier et la loi de décentralisation NOTRe de 2015. Depuis le mois d'octobre d'ailleurs, la Région est très au fait et très impliquée dans le dossier rappelle son président, qui précise encore que les discussions avec l'actionnaire de référence de Doux, la coopérative Terrena, sont très régulières.